En février 2024, la Ville de Waterloo a mandaté la firme de génie-conseil Tetra Tech pour mener des études détaillées sur notre capacité à répondre aux besoins en eau de notre population, actuelle et future. Ces analyses avaient un objectif précis : déterminer combien de résidents nos infrastructures actuelles peuvent-elles soutenir, tout en maintenant un approvisionnement en eau de qualité.

Les résultats de ces études ont fait l’objet d’une présentation publique à la population le 3 décembre 2024. Il est possible de consulter les rapports et de (re)voir la présentation.

RAPPORTS DES ÉTUDES
📋 Rapport Tetra Tech  – Évaluation de la capacité résiduelle des installations de production d’eau potable (2024)
📋 Rapport Tetra Tech 2024 – Évaluation de la capacité résiduelle de la station d’épuration (2024)

PRÉSENTATION PUBLIQUE DU 3 DÉCEMBRE 2024
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Actuellement, il n’y a pas de norme pour les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) dans l’eau potable au Québec et l’analyse de PFAS dans l’eau distribuée par les réseaux d’eau potable n’est pas obligatoire.

Santé Canada propose une approche qui vise à réduire l’exposition aux PFAS. Un objectif pour la qualité de l’eau potable a été publié en août 2024. La valeur de cet objectif est fixée à 30 ng/L pour la somme des concentrations de 25 substances, y compris des PFAS encore en utilisation et certains précurseurs.

À Waterloo, l’eau du robinet contient une teneur en PFAS dans la moyenne québécoise et bien en deçà des seuils suggérés de Santé Canada, selon des analyses effectuées en février 2024.

Des échantillons d’eau ont été prélevés à des fins de tests dans la rivière Yamaska et dans le réseau d’aqueduc le 7 février 2024. L’analyse a été confiée à Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale à l’Université de Montréal et auteur d’une vaste étude sur la présence de PFAS dans l’eau potable du Québec.

Les résultats démontrent que les PFAS dans l’eau potable de Waterloo s’élèvent à 7,25 nanogrammes par litres (ng/L). Le PFOS, une substance de la famille des PFAS, a été détecté à 1,56 ng/L dans l’eau qui circule dans le réseau. L’eau potable demeure sécuritaire à la consommation.

Pour en savoir plus sur les SPFA et les normes et valeurs guides dans l’eau potable, consultez le site Web de l’Institut de la Santé publique du Québec.

La dureté peut avoir sur l’eau des effets d’ordre esthétique. Une eau dont la dureté est supérieure à 200 mg/L est considérée comme médiocre, mais elle est tolérée par les consommateurs. Une eau dont la dureté est supérieure à 500 mg/l est inacceptable pour la plupart des usages domestiques.

Nos analyses pour la dureté de l’eau montrent des niveaux qui se situent près de 200mg/L. En attendant les études qui nous orienteront vers des solutions de traitement, la solution est l’adoucissement de l’eau. Il est possible de faire l’acquisition de ce type de traitement résidentiel dans n’importe quelle quincaillerie.

RÉSULTATS D’ANALYSES DE LA DURETÉ DE L’EAU

2025
🔗Septembre 2025 – Puits Allen
🔗Septembre 2025 – Puits Taylor
🔗Avril 2025 – Puits Allen
🔗Avril 2025 – Puits Taylor

2024

🔗 Septembre 2024 – Puits Allen
🔗 Septembre 2024 – Puits Taylor
🔗 Avril 2024 – Puits Allen
🔗 Avril 2024 – Puits Taylor

2023

🔗 Septembre 2023 – Puits Allen
🔗 Septembre 2023 – Puits Taylor

Les concentrations de plomb dans l’eau potable distribuée sur le territoire du Québec sont généralement très faibles. Le plomb dans l’eau potable provient principalement de la dissolution du plomb contenu dans les tuyaux, surtout les tuyaux de raccordement (entrée de service) entre certaines maisons et le réseau de distribution municipal.

Le gouvernement du Québec et la Ville de Waterloo agissent pour assurer un approvisionnement en eau potable de qualité à l’ensemble de la population.

Plan d’action pour la réduction du plomb dans l’eau potable

Depuis le 25 mars 2021, une obligation incombe aux municipalités afin qu’elles se conforment aux exigences du Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec, notamment en ce qui concerne la présence de plomb dans l’eau potable.

Le plomb est parmi les paramètres qui font l’objet d’une norme dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable. Les accessoires de plomberie contenant du plomb (entrée de service, robinetterie, soudures, etc.) utilisés dans les bâtiments pour transporter l’eau jusqu’aux robinets de l’utilisateur sont les principales sources de plomb dans l’eau potable.

Pour assurer un contrôle adéquat, nous procédons au prélèvement d’échantillons au robinet de 10 résidences unifamiliales ou de petits immeubles de moins de huit logements. Cet échantillonnage doit être réalisé entre le 1^er juillet et le 1^er octobre de chaque année. Les résidences retenues pour l’échantillonnage du plomb ont été construites entre 1940 et 1955.

La visite des domiciles retenus dure environ 45 minutes. Le prélèvement des échantillons doit se faire après 5 minutes d’écoulement, suivies de 30 minutes de stagnation, au robinet d’eau froide de la cuisine ou au robinet le plus utilisé pour l’alimentation en eau potable. De plus, une fois sur place, la personne responsable de l’échantillonnage recueillera des informations propres à votre résidence.

Pour obtenir plus de renseignements concernant cet échantillonnage, communiquez avec le Service des travaux publics : 450 539-2282, poste 212.

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