L’eau potable que boivent les Waterlois·es provient d’un aquifère pour les puits Allen II et Allen III et de la nappe phréatique dans le cas du puits Taylor. L’eau puisée à partir de ces trois installations est ensuite acheminée à l’usine de filtration d’eau, puis traitée avant d’être distribuée dans le réseau d’aqueduc.
Afin de conserver un contrôle de la qualité de l’eau, la Ville de Waterloo analyse régulièrement son eau potable afin de mesurer la concentration des substances qu’on peut y trouver.
Consulter le schéma de procédé pour le traitement de l’eau potable de la Ville de Waterloo.
L’installation de compteurs d’eau dans tous les bâtiments desservis par le réseau d’aqueduc de Waterloo est l’une des mesures mises de l’avant par la Ville pour répondre aux exigences gouvernementales de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable, qui vise une réduction de 20 % de la consommation moyenne en eau potable.
En vertu du Règlement sur les compteurs d’eau, tous les immeubles branchés au réseau d’aqueduc de la Ville devront être munis d’un compteur d’eau en date du 1er janvier 2027.
🔗 Lire le communiqué de presse
🔗 Consulter le projet de règlement
🔗 En savoir plus sur les échéances à respecter, l’achat et l’installation d’un compteur d’eau.
La dureté peut avoir sur l’eau des effets d’ordre esthétique ou organoleptique. Une eau dont la dureté est supérieure à 200 mg/L est considérée comme médiocre, mais elle est tolérée par les consommateurs. Une eau dont la dureté est supérieure à 500 mg/l est inacceptable pour la plupart des usages domestiques.
Or vous constaterez que nos analyses se situent près de 200mg/L. La solution à ce problème est l’adoucissement de l’eau par échange d’ions sodium. Attention, cette solution peut introduire des quantités considérables de sodium dans l’eau potable. La recommandation dans le cas où ce procédé serait utilisé est d’assurer un approvisionnement distinct d’eau non adoucie qui servira d’eau de boisson et sera utilisée pour les usages culinaires. Il est possible de faire l’acquisition de ce type de traitement résidentiel dans n’importe quelle quincaillerie.
🔗 Puits Taylor – Résultats d’analyse de la dureté de l’eau (2023)
🔗 Puits Allen – Résultats d’analyse de la dureté de l’eau (2023)
À Waterloo, l’eau du robinet contient une teneur en substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) dans la moyenne québécoise et bien en deçà des seuils de Santé Canada, selon des analyses effectuées en février 2024.
Des échantillons d’eau ont été prélevés à des fins de tests dans la rivière Yamaska et dans le réseau d’aqueduc le 7 février 2024. L’analyse a été confiée à Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale à l’Université de Montréal et auteur d’une vaste étude sur la présence de PFAS dans l’eau potable du Québec.
Les résultats démontrent que les PFAS dans l’eau potable de Waterloo s’élèvent à 7,25 nanogrammes par litres (ng/L). Le PFOS, une substance de la famille des PFAS, a été détecté à 1,56 ng/L dans l’eau qui circule dans le réseau. L’eau potable demeure sécuritaire à la consommation.
À ce jour, aucune norme québécoise n’a encore été établie dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable. Santé Canada suggère un seuil de 30 ng/L de PFAS dans l’eau potable. Aux États-Unis, les valeurs réglementaires suggèrent de limiter le PFOS à 4 ng/L dans l’eau potable pour en réduire les risques liés à leur exposition.
Pour en savoir plus sur les PFAS et les normes et valeurs guides dans l’eau potable, consultez le site Web de l’Institut de la Santé publique du Québec.
Des techniciens de laboratoire prélèvent hebdomadairement des échantillons bactériologiques sur l’eau brute et sur l’ensemble du réseau de distribution. Une firme privée et accréditée analyse ces échantillons dont les résultats sont acheminés au ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Les données recueillies sont rassemblées dans un bilan annuel rendu public en début d’année.
Bilan annuel 2023 de la qualité de l’eau potable à Waterloo
Plan de localisation des points d’échantillonnage – Bilan 2023
Le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP), adopté par le gouvernement du Québec, impose aux municipalités et à leurs responsables des prélèvements d’eau potable afin d’analyser, entre autres, la vulnérabilité de chaque site de prélèvement d’eau brute alimentant plus de 500 personnes et au moins 1 résidence. Ces analyses doivent être réalisées aux 5 ans.
La Ville de Waterloo a mandaté le Groupe Akifer pour procéder à l’analyse de vulnérabilité de ses sites de prélèvement d’eau potable. La Ville de Waterloo a réalisé et transmis son plus récent rapport au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en juin 2021.
La Stratégie québécoise d’économie d’eau potable 2019-2025 (SQEEP) vise à améliorer le bilan partout au Québec en matière de distribution et de consommation d’eau potable.
D’ici 2025, les 3 objectifs pour l’ensemble du Québec sont :
🔗 En savoir plus sur la Stratégie
En plus d’inclure des engagements du gouvernement, la Stratégie adresse plusieurs mesures aux municipalités. Ces dernières doivent entre autres :
🔗 En savoir plus sur les responsabilités des municipalités
Vous pouvez vous aussi éviter de gaspiller l’eau à la maison en réparant les fuites, en modifiant certaines de vos habitudes et en choisissant des modèles d’équipement économes en eau lors de leur remplacement.
Dans le cadre de la SQEEP, le gouvernement du Québec rend disponibles des trucs et astuces pour diminuer la consommation d’eau résidentielle.
Les concentrations de plomb dans l’eau potable distribuée sur le territoire du Québec sont généralement très faibles. Le plomb dans l’eau potable provient principalement de la dissolution du plomb contenu dans les tuyaux, surtout les tuyaux de raccordement (entrée de service) entre certaines maisons et le réseau de distribution municipal.
Le gouvernement du Québec et la Ville de Waterloo agissent pour assurer un approvisionnement en eau potable de qualité à l’ensemble de la population.
Depuis le 25 mars 2021, de nouvelles obligations incombent désormais aux municipalités afin qu’elles se conforment aux exigences du Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec, notamment en ce qui concerne la présence de plomb dans l’eau potable.
Le plomb est parmi les paramètres qui font l’objet d’une norme dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable. Les accessoires de plomberie contenant du plomb (entrée de service, robinetterie, soudures, etc.) utilisés dans les bâtiments pour transporter l’eau jusqu’aux robinets de l’utilisateur sont les principales sources de plomb dans l’eau potable.
Pour cette raison, le responsable d’un système de distribution (la municipalité) doit, à des fins de contrôle du plomb, procéder au prélèvement d’échantillons au robinet de résidences unifamiliales ou de petits immeubles de moins de huit logements. Cet échantillonnage doit être réalisé entre le 1er juillet et le 1er octobre de chaque année. Les résidences retenues pour l’échantillonnage du plomb ont été construites entre 1940 et 1955.
La visite des domiciles retenus dure environ 45 minutes. Le prélèvement des échantillons doit se faire après 5 minutes d’écoulement, suivies de 30 minutes de stagnation, au robinet d’eau froide de la cuisine ou au robinet le plus utilisé pour l’alimentation en eau potable. De plus, une fois sur place, la personne responsable de l’échantillonnage recueillera des informations propres à votre résidence.
Pour obtenir plus de renseignements concernant cet échantillonnage, communiquez avec le Service des travaux publics : 450 539-2282, poste 212.
Quoi faire pour prévenir la présence de plomb dans l’eau potable à la maison? Quels sont les risques associés à l’exposition au plomb?
Trouvez toutes les réponses à vos questions sur quebec.ca/plombdansleau